Men in trees : leçons de séduction

Men in trees : leçons de séduction... ça passe ce soir (20h35, France 4) et j'en ai pas encore parlé, ça alors...

Même pas honte : c'est vraiment le genre de série légère que je regarde le sourire aux lèvres, en mangeant de la glace, en pleine euphorie (gros cliché !). Dans ces moments-là, on se demande si j'ai un cerveau ! (ben non, cf mon alibi ci-dessous). D'ailleurs, je ne sais pas ce qui se passe dans mon cerveau pour avoir envie de regarder ce genre de choses ? C'est peut-être juste l'addiction. C'est tout le problème des séries, on commence à regarder, on ne sait pas pourquoi, on trouve ça plutôt bof et puis finalement, on rentre dedans, on s'attache aux personnages, et voilà, c'est parti, on est addict et on ne loupe pas un épisode !

Heureusement que j'ai toujours le bon alibi  sous la main : mon petit cerveau travaille tellement qu'il faut absolument que je décroche et que je me détende, que je m'impose (n'ayons pas peur des mots) de regarder la télé pour faire un lavage de cerveau en regardant des séries qui me demandent 0 investissement intellectuel ! Imparable, non ?

Bon, je suis un peu dure avec cette série qui n'est pas si nulle ! C'est juste que tout y est tellement téléphoné et bourré de clichés que c'en est comique. A ne pas prendre au premier degré, donc. En bref, c'est une série sentimentale humoristique avec comme ingrédient principal le choc culturel (tout y passe : new york/alaska, homme/femme, homme des bois/femme des villes, femme des bois/femme des villes, etc) et la série tourne autour des démêlés sentimentaux des uns et des autres, tout se déroule de façon très fluide et attendue, parfait pour un bon moment de détente.

Télérama (mon hebdo télé favori, dont je ne suis pas les diktats à la lettre, la preuve) en dit systématiquement beaucoup de mal, par exemple aujourd'hui : Quand une des scénaristes de Sex and the city recycle les recettes qui ont fait le succès de la série, cela donne un succédané fadasse, sans inventivité. Les aventures de cette Carrie bis, coach amoureux coincé en Alaska, nous laissent froid comme la banquise. Cela tombe bien, on arrive au bout... Ah, j'adore les remarques cruelles et spirituelles des journalistes de Télérama ! Quelle bande de comiques !

J'espère vous avoir fait sourire avec ce billet.